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Mohamed Kaghat:
un homme... une oeuvre
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Festivals, colloques et journées culturelles en hommage à Mohamed Kaghat

Mohamed Kaghat

Auteur, metteur en scène, acteur, théoricien du théâtre et enseignant à l'Université de Fès, Mohamed Kaghat est considéré comme l'une des figures importantes de la scène théâtrale marocaine et arabe.

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En hommage à Mohamed Kaghat:


Fès 14, 15 et 16 Juillet 2002
Les journées théâtrales de Fès : l'édition Mohamed Kaghat

13 Mai - 7 Juin 2002
Plusieurs lectures consacrées au dernier ouvrage de Mohamed Kaghat "Le comédien et son instrument" dans plusieurs villes marocaines

Rabat 23 Avril 2002
Parution de "Le comédien et son instrument" de Mohamed Kaghat

Fès 11-14 Mars 2002
Journées cinématographiques Mohamed Kaghat

Tetouan 1-2 Mars 2002
Colloque "L'impromptu: le discours et les composantes" en hommage à Mohamed Kaghat

"L'impromptu dans le théâtre"

Casablanca 25 Janvier 2002
Journée culturelle en hommage à Mohamed Kaghat

Fès 13 et 14 Octobre 2001
Hommage posthume au dramaturge Mohamed Kaghat

Casablanca 1-9 Septembre 2001
Le 13ème Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca (FITUC) dédié à Mohamed Kaghat


Casablanca 6 Septembre 2001
Le 13ème Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca (FITUC)
Table ronde sur Mohamed Kaghat


Festival de Salé 10-31 Juillet 2001
Hommage posthume à Mohamed Kaghat

Meknès 29 Juin 2001
Troisième édition du festival national du théâtre: l'édition Mohamed Kaghat
 

A visiter

www.kaghat.imaroc.com

Mohamed Kaghat: un homme... une oeuvre

Site en arabe dédié au dramaturge et metteur en scène marocain Mohamed Kaghat:
Le théâtre de Mohamed Kaghat : études, articles, entretiens, documents...
 

En souvenir de Mohamed kaghat

Un hommage posthume a été rendu dimanche 13 Octobre 2001 à Fès au dramaturge Mohamed Kaghat, l'une des figures de proue de la scène nationale, décédé le 26 juin dernier à l'âge de 59 ans.

Initiée par la section de Fès du Syndicat national des professionnels du théâtre, en collaboration avec plusieurs potentialités locales, la cérémonie a été marquée par des témoignages émouvants prononcés par des chercheurs, universitaires, hommes de lettres, dramaturges, étudiants, artistes, poètes et amis du défunt et membres de sa famille.

Les participants ont été unanimes à souligner l'importance de l'apport de l'auteur de «Toulatiat Al mortajalate» (Trilogie des improvisations), citant avec nostalgie les rencontres et soirées qu'animait le défunt au café La Comédie de Fès aussi bien avec ses étudiants qu'avec ses amis.

Evoquant les grandes qualités humaines et les riches contributions à la scène artistique du défunt, mettant en relief notamment son ouverture d'esprit et sa spontanéité, appréciées par ses étudiants et les jeunes talents qu'il formait dans le domaine du spectacle. Soulignant l'ampleur de la perte, les participants ont évoqué la richesse du parcours artistique du défunt et son rôle dans la promotion du théâtre universitaire.

Dans ce cadre, M. Abderrahim Filali Baba, présidant de la communauté urbaine du Grand-Fès a signalé que le complexe culturel qui sera ouvert prochainement à Fès sera baptisé du nom de Mohamed Kaghat en témoignage à son apport à la scène culturelle et artistique de Fès.

M. Abdelhakim Bensina, président de la Fédération nationale du théâtre amateur, a, pour sa part, annoncé que la prochaine édition du Festival national du théâtre des amateurs sera dédiée à Mohamed Kaghat et qu'une journée d'études sera consacrée dans le cadre du programme annuel de la Fédération à l'œuvre de Mohamed Kaghat, avec la participation d'éminents spécialistes et critiques dans le domaine.


Le 13ème FITUC dédié à M. Kaghat

Auteur, metteur en scène, acteur, théoricien du théâtre et enseignant à l'Université de Fès, Mohamed Kaghat fût l'un des hommes de théâtre les plus respectés.

Présent à tous les festivals de théâtre qu'ils soient amateurs, professionnels ou universitaires, Mohamed Kaghat a fait preuve d'une capacité rare d'adaptation à toutes les situations.

Jusqu'à son décès, quelques jours avant l'ouverture du festival national du théâtre de Meknès, l'homme a toujours répondu présent à tous les forums spécialisés, enrichissant ainsi le débat grâce à sa connaissance aussi bien théorique que pratique.
Au fond de son âme meurtrie par la maladie, il a continué à vivre par le théâtre et pour le théâtre.

Parmi ses oeuvres, on trouve Bghal Tahouna, Bachar El Kheir, Ma'iate Al Asr, Foulane et feltane Dikrayate Min Al Moustakbale.
Des œuvres puisant dans le patrimoine culturel marocain et dont certaines ont été présentées à maintes fois au Fituc.
Dans le cadre de cette 13ème édition du festival, Foulane et feltane sera jouée par la compagnie El Jidar Rabiî de Fès.

Dans le domaine du cinéma et de la télévision, Mohamed Kaghat a joué dans plusieurs séries télévisées, notamment sous la direction de Farida Bourquia et Abderrahmane Mouline.
De même, il a joué dans La nuit du crime de Nabil Lahlou et Lalla Hobbi de Mohamed Abderahmane Tazi.

Décédé à quelques jours de l'ouverture du festival national du théâtre de Meknès (quelle coïncidence ! ) Mohamed Kaghat a eu droit à une mort des plus dignes. Le festival de Meknès lui a été dédié.

Et comme les organisateurs du FITUC (Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca) ne sont pas ingrats, ils ont décidé, à leur tour, dans un élan de reconnaissance d'offrir cette treizième édition à la mémoire de Mohamed Kaghat.

Selon un membre du comité d'organisation, l'idée de l'hommage à Mohamed Kaghat était envisagée avant même que Mohamed Keghat ne succombe à la maladie.

Inconditionnel du Fituc, ami des étudiants, ce grand monsieur a su, en dépit de son immense savoir, partager, avec une humilité forçant le respect, la même cantine, les mêmes chambres, le même campus que les étudiants. Un hommage est plus que méritoire.

Par: R. Zaki
mercredi 29 août 2001
Publié sur le web (www.2m.tv) le 29 août 2001

L'édition Mohamed Kaghat

La troisième édition du festival de Théâtre de Meknès a été un hommage à Mohamed Kaghat. Pour un grand homme, de grandes obsèques.

Le destin arrange parfois les choses d’une manière qui dépasse les hommes. C’est le cas de le dire pour le décès de Mohamed Kaghat. Mort à quelques jours de l’ouverture de la troisième édition du festival national du théâtre, après un long combat contre la maladie, c'est comme s'il avait choisi le moment pour partir. Partir en pleine fête du théâtre, tel un martyre, quoi de plus symbolique pour un monsieur qui a voué toute sa vie à sa passion !

Douloureuse ? Sa disparition l’a sans doute été, à en juger par le témoignage touchant de Hassan Mniï qui, la gorge nouée par les sanglots, comme un enfant à qui on avait enlevé quelque chose de très cher, arrivait à peine à lire son discours.

Mohamed Kaghat est donc parti mais son image plane toujours sur le festival. Ses amis osent à peine croire qu’il n’est pas parmi eux, lui, qui tenait à être présent dans toutes les manifestations théâtrales qu’elle soient amateurs, universitaires ou professionnelles. Il était tour à tour acteur, metteur en scène, auteur et théoricien. Mohamed Kaghat aurait bien aimé être parmi les siens mais le destin fatal en a décidé autrement.

C’est en début d’après midi que la dépouille de Mohamed Kaghat est arrivée de Paris à l’aéroport de Fès, après une brève escale par l’aéroport de Casablanca. Un raz de marrée d'amis du défunt s’est amassé dans le hall de l’aéroport. Il a fallu réserver une partie de l'aéroport de Fès à l’accueil de la dépouille du défunt (des autocars étaient venus de Rabat, de Casablanca et d'autres villes).

Le ministre de la culture et de la communication M. Mohamed Al Achaâri a tenu à être présent à l'aéroport, manifestant ainsi sa solidarité avec la famille du défunt et avec toute la famille artistique marocaine.

Avant le coucher du soleil, Mohamed Kaghat était enseveli, mais pas du tout oublié. Le comité d'organisation ayant décidé de baptiser cette édition du nom de Mohamed Kaghat. Tout un symbole.

Par: R. Zaki
mercredi 29
Juin 2001
Publié sur le web (www.2m.tv) le 29 Juin 2001


Portrait : Mohamed Kaghat le fou du théâtre

Par : Shehrazade Alaoui
Le matin du Sahara et du Maghreb
Samedi 31 Mars 2001 - N° 11.027

A l’heure où la scène artistique mondiale célèbre sa journée internationale du théâtre, une pensée marocaine douce-amère s’élève pour Mohamed Kaghat, qui s’apprête à être hospitalisé en France grâce à la Haute sollicitude Royale.

Dans l’esprit de l’intellectuel engagé, Mohamed Kaghat dont la présentation n’est plus de mise, est l’artiste accompli.

Ecrivain, dramaturge, cinéaste et enseignant chercheur à l’université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès, ce passionné du théâtre est aussi un amoureux de sa ville natale, Fès, la cité du savoir et de la spiritualité. Amené à errer au loin, cet homme de 59 ans ne la quitte jamais, sauf par contingence, s’empressant d’y revenir tel l’amoureux candide.

Homme au parcours riche et complexe, Mohamed Kaghat est le séducteur discret. Artiste de la distinction innée, il est le charmeur prolixe des salons littéraires mondains et des forums académiques. Défrayant sans trop le vouloir l’attention des convives, par des anecdotes cocasses mais réelles, racontées pour écorcher et retenir son interlocuteur sur un ton d’humour mordant. Ainsi est l’artiste. Kaghat est le rire mitigé ou le narquois est dérision et dévoilement des travers des gens.

Tels les grands hommes de la vraie vie, il reste humble, poursuivant depuis 1958 son petit bonhomme de chemin et refusant distinctions et glorioles.

Préférant le comportement humain de l’art et de la culture à celui de la parade, Kaghat n’est pas un bureaucrate carriériste.

Pourtant appelé il y a quelques années à diriger la direction des arts au ministère de la Culture, il se sent enfermé et mal à son aise sans aucun doute, il abandonne pour se replonger aussitôt dans la recherche littéraire arabe et retrouver ces espaces libres mais règles du théâtre qu’il aime tant.

Bifurquant sur des chemins multiples, il arrive à se consacrer en parallèle aux reparties plurielles de la scène.

Tantôt comédien dans nombre de représentations, on le voit jouer aux cotés de Touria Jabrane. Dans des séries télévisées, il est une des vedettes fétiches des réalisateurs Farida Bourquia, Farida Belyazid, Hamid Bennani et Abderahman Mouline. Ecrivain dans ses moments de contemplation solitaire, l’artiste collabore à travers ses adaptations et productions à faire du théâtre marocain une prestation de qualité et essaie de former depuis 1960, dans des stages à Maâmora une vague de générations d’acteurs-comédiens. Marquant de son empreinte la scène, cet homme affable au regard lumineux mais légèrement moqueur, ne se départit jamais du sourire, d’un mot aimable, parfois d’un éclat de rire complice.

Kaghat à l’œil vif pourtant, est un rêveur des choses imaginaires que l’homme quotidien ne saurait appréhender. Kaghat, polyglotte et membre de l’Union des écrivains du Maroc, se réalise dans son œuvre littéraire et artistique. Une vingtaine de pièces en langue arabe font son succès, certaines ont des maximes en guise de titres, "Bghal Tahouna", "Bachar El Kheir", "Ma’iate El asr", "Foulane, foultane", "Dikraiate mina El moustakbal"... Certaines sont publiées des les années soixante dix pour figurer dans dès revues arabes spécialisées et ouvrages universitaires, d’autres ont été primées.

L’artiste dans la dimension du beau et du laid ne laisse pas indiffèrent, il analyse sa société pour mieux en imprégner son cercle littéraire. Et, ce sont alors de véritables études, comme "le fondement de la production théâtrale des origines aux années quatre vingt" (1986/ Dar Takafa/Casablanca), "Le théâtre et son espace" (1996/ Dar Boukili/ Kénitra).

Quand l’auteur-acteur trouve un temps de répit, il se met aux traductions, celles des œuvres de l’écrivain marocain Abdelkebir Khatibi: "Al nabi al moukanaâ" et des extraits du théâtre international (Koweït 1993). Reconnu de tous, il est souvent sollicité comme membre du jury dans les différents forums de théâtre (amateur, universitaire et tout récemment pour la première édition du festival national des professionnels du théâtre à Meknès).

Dans son itinéraire, il n’y a presque rien à en dire, tellement l’homme de la réflexion a touché aux choses essentiellement artistiques, le cinéma par exemple. Il est aussi acteur dans plusieurs films marocains et étrangers: "Lune de miel au Maroc" (production franco-allemande/1962), "Soleil de printemps" (1969 de Latif Lahlou), "Wechma" (1970) et "La prière de l’absent" (1991) de Hamid Bennani, "La nuit du crime" (1992/ Nabyl Lahlou), "Lalla Hobi" (Abderrahman Tazi /1996), "Jesus" (Roger Young/ 1999), "Yacout" (Jamal Belmejdoub/1999), "Malena" Joseph Tornatori/2000).

Mais l’homme de théâtre retourne toujours aux sources. Aimant être auprès de ses chers étudiants, il reste pour eux le généreux maître de conférence, le docteur d’Etat pour qui le théâtre et la littérature arabe n’ont plus de "difficulté". Kaghat dans son amphithéâtre se plaît à partager, mais surtout à diriger, corriger et conseiller ses étudiants thésards.

Association Mohamed Kaghat des amateurs du théâtre national 2002

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